vendredi 19 janvier 2018

CATHODIC OVERDOSE 3, SCREAM 13 et Le retour des Damnés dans La petite Boutique de Médusa

Cathodic Overdose est un fanzine de cinéma bis et fantastique des années 80 et 90, désormais édité par Sin'Art. Pour ce 3e numéro, l’équipe de douze rédacteurs passionnés a concocté un énorme sommaire.
Des dossiers pour creuser un peu Découvrez un beau dossier retraçant la filmographie de Juan Piquer Simón réalisateur espagnol incontournable pour tout bisseux, un autre sur les trois premiers films live Tortues Ninja à l’heure où cette saga perd toute sa saveur et un troisième dossier sur la machine Compact-Disc Interactive console de jeu développée par Philips dans les années 90.
De courtes chroniques pour se remémorer un peu plus En complément d’une pelletée de chroniques, vous retrouverez quelques désossages (Lola rennt, Event Horizon, Riders of the Storm, Aurora et Street Fighter), une réflexion autour de l’image de l’Amérindien dans le western à travers le temps ainsi qu’une watchlist sur les « teen movies » (de Scream à Breakfast Club en passant par Juno et Twin Peaks).
Des interviews pour découvrir beaucoup Dans ce numéro, trois interviews auprès d’activistes enthousiastes : Charlie Lyne (Beyond Clueless), Mehdi Hardcoretrooper (musicien et gérant d’un label de musique hardcore trash) et Zaroff (écrivain chez Trash édition).
Flaques de slime, monstres gluants, litrons d’hémoglobine, fesses rebondies et explosions de boîtes crâniennes, il y a tout ça et même plus dans Cathodic Overdose. Allumez le poste et venez prendre votre injection de tous.
Pour commander, c'est ici : overdose

Un roman de Mario PINZAUTI, édité par Sin'Art, la chronique suivra bientôt. Pour vous faire votre propre opinion, c'est ici : damné

SCREAM" n°13, décembre 2017. Stakhanoviste de la planète fanzines, ignorant toutes les modes et tous les buzz (c'est bien la moindre des choses quand on édite un zine), Éric Denis empile les "Scream" tout seul dans son coin, comme d'autres bouffent des papillotes en cette période : comprendre à la douzaine ! La preuve, ce treizième opus fraîchement édité, daté de décembre donc, et qui fait suite aux numéros estivaux de juin et d'août derniers (les vampires italiens et les Frankenstein à l'italienne... entre autres friandises accrochées à des sommaires sacrément bandants). Depuis, la température a baissé, mais pas l'enthousiasme d'Éric, toujours prompt à laisser parler ses sincères amours pour le cinéma fantastique et la pellicule bis, sans se soucier du qu'en dira-t-on facebookien... Cette fois, pour réchauffer le quidam, le mec sacrifie son "Scream" 13 à la superbe Ingrid Pitt. Oui, j'en vois déjà dont l'œil frétille et dont la bave inonde la chemise de réveillon. Calmez-vous les gars, ou plutôt, ne vous calmez pas non, car Ingrid, c'est... euh... ben c'est encore Éric qui en parle le mieux : "l'une des reines du cinéma d'horreur" selon lui, qui "illumine l'écran à chacune de ses apparitions", alors que "son charme hypnotique a un effet saisissant sur la gent féminine qui tombe en pamoison"... OK, Éric nous cause là de "The Vampire Lovers", mais l'effet Pitt saisit aussi la gent masculine hein, et la très dense iconographie de ce nouveau "Scream" est là pour nous le rappeler : "The Vampire Lovers" donc, "Countess Dracula" bien sûr, "La Maison qui tue" également, mais aussi l'incroyable "The Wicker Man" (dans un rôle plus secondaire certes, mais ô combien marquant...). Bref, un certain âge d'or du fantastique british, que cette magnifique actrice - d'origine polonaise - sublima trop rarement finalement, Hammer Girl de classe supérieure et comédienne tout-terrain par ailleurs, puisque Éric passe aussi en revue toute une filmographie moins connue de la belle (télévisuelle notamment), faite de seconds ou de troisièmes rôles. A chaque fois, et selon la méthode screamienne du déroulé chronologique, un petit synopsis de l'œuvre évoquée, puis l'avis net et précis d'Éric Denis. Au suivant après cela... Les 62 pages du zine sont donc richement illustrées (tout couleur), et elles transpirent l'unique passion du zineux pour son objet : pas de circonvolutions dans la prose d'Éric, pas de calcul et encore moins de cynisme... Oui, un bain de simplicité qui fait du bien (dans le fond et la forme), comme si l'espace d'une ou deux heures, on retrouvait heureux les gènes un peu perdus du fanzinat d'antan... Reposant pour les mirettes et les neurones, voire essentiel.  (David Didelot)
Pour commander, c'est par ici : Pitt

Et très prochainement le sixième Fraicheur des cafards !

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